Ford s’est attaqué au marché des citadines compactes avec de sérieux arguments. Les deux premières générations de Ford Fiesta avaient tracé les jalons d’une success story chez Ford, en jouant alors la carte de la modernité avec un moteur placé transversalement à l’avant et une traction qui est du même bord. La Mini qui avait lancé cette architecture, gage de gain de places et de facilité de conduite pour le quidam, notamment sur sol mouillé, avait ensuite été rejoint dans cette logique par Peugeot (104) et Renault (R5). Depuis le secteur s’est densifié au point de devenir le théâtre d’un affrontement commercial sans précédent entre les constructeurs généralistes. En 1989, la 3e génération de Ford Fiesta marqua les esprits par sa bouille sympa et moderne, s’inspirant quelque peu de la Peugeot 205, avec néanmoins des traits qui donnent une impression moins frêles et plus robustes.
Ford Fiesta XR2i et Ford Fiesta RS Turbo avaient la mission de rendre coup pour coup aux GTI des concurrentes,
Peugeot 205 GTI,
Renault Supercinq GT Turbo en tête de cette catégorie. Las, dans les deux cas, ce sont des sportives aux pieds d’argiles, avec Ford qui retombe dans ses travers de trains avant mal guidés. Pire encore dans la cas de la fougueuse RS Turbo et ses 130 ch qui inquiète par ses écarts de conduite et son imprécision. Pour 1992, Ford revoit intégralement sa copie et remplace d’un coup les deux versions par une nouvelle
Fiesta XR2i 16V avec un moteur atmosphérique moderne à 16 soupapes par cylindres. Y aura-t-il des lendemains qui chantent pour la
Ford Fiesta XR2i 16V ?…
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